Santé - Soins

« Se soigner quand on est malade 
revient à creuser un puits 
quand on sous les affres de la soif »




Bilans énergétiques (fatigue et fatigabilité, stress, tensions, états émotionnels,…).
Cures (surpoids, amaigrissement, tabagisme)

Le Huang Di Nei Jing (黄帝内经)


Dans cet ouvrage de référence de la médecine Traditionnelle Chinoise, considéré comme le « canon de la médecine », ouvrage de plus de 3000 ans et composé de deux parties de 81 chapitres chacune, le Su Wen (素問) « les questions basiques » et le Ling Shu (靈樞)  « le Pivot Spirituel », où l’Empereur Jaune s’entretien avec son médecin particulier Qi Bo. L’Empereur lui dit :

« Moi qui suis le chef d’un grand peuple […] et qui devrait par conséquent en percevoir les impôts, je constate avec affliction qu’il n’en est rien parce que mon peuple est malade. Je veux qu’on cesse d’administrer des remèdes qui rendent mon peuple malade […] pour n’employer à présent que des aiguilles de métal ».

Parlant des gens de la lointaine antiquité, dans un autre passage de l’ouvrage, le médecin Qi Bo dit à son Empereur.

« {…] les gens d’alors, satisfaits de leurs vêtements, sans recherche pour de plus hautes distinctions, […] vivant en accord avec les saisons, respectant la loi des nombres et du Yin Yang … ils vivaient 100 ans et plus, naturellement, sans maladie […] ».

Chacun de nous n’aimerait-il pas vivre longtemps sans connaître les affres de la maladie ?

La réponse que nous pourrions oser à cette question se nourrit des propos du Huang Di Nei Jing, lesquels s’inscrivent tout à fait dans la philosophie et les motivations avec lesquelles nous avons constitué cette association. Selon les Anciens taoïstes, sur un certain plan, la vie n’a de sens que si elle permet de réaliser ce qu’ils appelaient « le lot de vie », la maladie constituant un obstacle quand elle n’est pas une entrave à cette démarche. Prenons un exemple. Imaginez deux étudiants en salle d’examen ayant tous les deux à traiter un même sujet. Pour ce travail l’examinateur accorde deux heures à l’un, tandis qu’il donne cinq heures au second. L’évidence qui apparaît, est que celui qui dispose de plus de temps réussira mieux à traiter l’ensemble du sujet. La « Longue vie », telle qu’en parlent les anciens, est une quête de santé, d’équilibre qui répond à une certaine « hygiène de vie » pour laquelle l’objectif central repose sur l’opportunité de remplir et réaliser son « lot de vie ». Dans les sociétés modernes, la médication permanente des personnes qui avancent en âge, si elle est naturellement évidente et s’avère nécessaire, permettant aux sujets de gérer un déficit, un dysfonctionnement, de palier aux secousses liées à une certaine usure de l’organisme, ne correspond pas tout à fait à notre propos, bien qu’il ne faille pas voire là d’opposition.


La vie moderne !

Dans nos sociétés modernes trépidantes où le rythme de vie devient de plus en plus soutenu, l’individu devant faire face à de nombreux facteurs constituant de réelles sources pathogéniques telles que les pollutions diverses (gaz, bruits, tabac, …), irradiations, la compétition économique pressante, la vulnérabilité des emplois, l’insécurité (directe ou indirecte), le stress croissant, la mal-bouffe, agitations diverses, tabagisme, alcool, dérèglement des cycles veille-sommeil, irrégularité des repas (portion alimentaires, horaires, qualité), pratiques d’activités néfastes à la santé, etc. font que, pour bien des personnes, la place accordée à se prémunir de la maladie et à préserver sa santé diminuent comme neige au soleil.

Dans les fonctionnements de nos sociétés modernes, l’homme se trouve de plus en plus éloigné, séparé de la nature et des lois qui la gouvernent tout autant qu’elles interagissent sur notre santé. Par modernisations et technologies interposées, nous avons fini par croire que nous dominions et maitrisions les lois naturelles mais, en réalité, il n’en est rien. La « mal-bouffe » comme il en est question depuis quelques temps à laquelle nous pourrions ajouter le « mal-vivre » sont au centre de bien des interrogations quand il s’agit de répondre à cette simple question : « pourquoi tant de maladies ». Si d’un côté on nous annonce que la durée de vie augmente, nous ne pouvons pas ignorer la recrudescence des cancers de toutes sortes, des leucémies dont celles de l’enfant, les dépressions et désordres psycho-émotionnels, la progression importante des maladies neuropsychologiques (Alzheimer, la sénilité précoce des personnes âgées), les cas d’obésité importants, de surpoids notamment chez les jeunes gens, l’apparition de maladies cardiaques sévères chez des personnes de moins de 40 ans, ce qui n’était absolument pas le cas une décennie plus tôt…

Alors que la biologie moderne annonce (ce qui recoupe les considérations énergétiques de la Médecine Traditionnelle Chinoise et des approches taoïstes) que d’un point de vue énergétique, la durée de vie (possible) d’un être humain est de cinq fois la croissance des grands os, environ vingt-cinq ans (125ans), nous pourrions nous demander ce qui aliène cette durée de vie. Pourquoi ne pouvons-nous ne vivre que soixante-quinze ans environs ?

S’il existe plusieurs réponses à cette question, il semble s’inviter comme un point commun entre ce constat, ces maladies de plus en plus récurrentes et les conditions de vie que nous avons à supporter.



Que faire ? Comment ?
Il n’est pas de solution miracle ! Mais des Savoirs peuvent apporter des éclairages novateurs, offrir des indications sur des situations données et permettre de proposer des solutions qui, si elles ne règlent pas l’ensemble des problèmes, concourent tout de même à un mieux-être et à limiter les effets pernicieux des trépidations de cette vie moderne, des stress actuels et du dérèglement important dans les rythmes de vie de bon nombre de personnes.
Si dans le contexte actuel, la pérennité des Savoirs, à fortiori médicaux, est une évidence, il ne constitue pas le seul facteur qui nous pousse à une telle démarche, mais constitue un outil important pour l’orientation prise ici.
La Médecine Traditionnelle Chinoise, approche holistique, analogique et énergétique, est un de ces Savoirs à verser au crédit et à la richesse de l’humanité et qui, aujourd’hui, peut apporter un concours efficace, sérieux, réel, naturel aux difficultés de santé. Elle est un art médical complet, complexe plurimillénaire de très grande valeur. De par ses origines lointaines elle est une vieille médecine, mais n’en est pas moins moderne de par son enrichissement perpétuel tout au long des ans et par la reconsidération de ses données, intégrant aussi souvent que nécessaire, des données modernes. Aujourd’hui, alors qu’elle a franchi les frontières de nombreux pays autour du globe, en Chine, elle est toujours enseignée à l’université et pratiquée dans les nombreux hôpitaux traditionnels au même titre que l’est, par ailleurs, la médecine occidentale. Loin d’être désuète, elle s’inscrit tout à fait comme pratique d’intérêt de santé publique en Asie et en Chine en particulier.



LE SUJET : Alzheimer, sénilité précoce des personnes âgée, surpoids, obésité, amaigrissement anormal.

I/ - PRESENTATION :
Combien même nous ne soyons sur un pied d’égalité face à la longueur de la vie, une durée que nous ne saurions décider mais que nous pouvons influencer (hors accidents). Malgré cela, nous devrions nous comporter dans l’idée qu’elle ait à durer le plus longtemps possible, en avoir pleine conscience non pas pour la seule raison de durée, mais pour le sens intrinsèque, profond qu’à la vie. Vieillir naturellement devrait permettre à chaque personne de pouvoir valoriser son existence. La vie ne devrait pas être appréhendée comme le seul ajout de jours aux jours. Vieillir n’est pas une maladie, ni une échéance funeste avec la perte de la joie de vivre mais une continuité où l’enrichissement de chacun perdure, donnant à la vie tout son sens, sa beauté. La vie constitue non seulement un itinéraire, mais également un capital d’expériences en de multiples points. L’âge des uns devrait pouvoir éclairer la jeunesse des autres. La mémoire des anciens devrait pouvoir nourrir l’apprentissage et l’éducation des plus jeunes. Depuis la nuit des temps des multitudes de vies, d’expériences, de connaissances, d’éruditions, d’observations se sont accumulées, succédées, ajoutées et reliées les unes aux autres pour constituer ces savoirs qui ont éclairés les pas de l’humanité et fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Dans toutes les cultures des noms célèbres composent le fil ininterrompu de l’histoire des hommes comme autant de jalons, tout comme les racines relient l’arbre à la terre nourricière.

1°) _ Yang Sheng Fa « l’Art de nourrir la vitalité » !
Ce principe édicté par les Anciens taoïstes se trouve être le centre du projet de « Trésors de Chine –中国珍宝 ». Pour des raisons qui ne sont pas encore tout à fait mises au jour dans nos sociétés occidentales et modernes, de plus en plus de personnes souffrent, à un moment donné de leur existence, de l’altération ou de la perte de conscience, de mémoire ; qu’il soit question de la sénilité précoce des personnes âgées ou de la maladie d’Alzheimer, nombre de famille connaissent ou ont à faire face à ce fléau qui désoriente, donne le sentiment d’impuissance et alourdit le poids de la vie.
1.a) Instruire ! Eveiller sur les méthodes qui, introduites dans la vie de tous les jours, permettent de préserver le capital santé, d’épargner l’énergie vitale (Zhen Qi), de faire face aux situations qui aliènent la vie et exposent aux maladies. Apprendre, aux personnes désireuses de s’en instruire, comment rester en bonne santé le plus longtemps possible malgré la rigueur de l’environnement au cours d’ateliers, de cours spécifiques et de journées de formation, d’information.
1-b) Chercher ! Réunir sur des travaux de recherche et d’étude plus holistique qu’analytique, des compétences sans frontière, de différents domaines de spécialités médicales ; praticiens conventionnels, traditionnels, ethnomédecins, biologistes, pharmacologues, herboristes … pour progresser ensembles dans la compréhension de ces pathologies, œuvrer à trouver des solutions qui, soit permettent de limiter, ralentir l’évolution de telles affections, soit de pouvoir les endiguer.
1-c) Prévenir ! Par des applications issues de la culture médicale taoïste, et sur la base des travaux, études menés par ailleurs, proposer des activités sérieuses, adaptées, préventives et former sur les méthodes qui permettent de nourrir la vitalité et non pas de l’aliéner. Comme le disait Hippocrate, « découvrir la maladie, enseigner la santé ». Fort de ce propos tout à fait d’actualité et tellement empli de bon sens, l’association « Trésors de Chine –中国珍宝 », à partir sa branche interne « L’Ecole des Patients » souhaite proposer ateliers, séminaires de formation, informations, activités spécifiques pour construire ce qui pourrait permettre que de telles affections ne puissent ternir la vieillesse.
1-d) Publications. Publier les résultats des travaux, recherches, études et plus particulièrement les résultats qui seront obtenus dans le domaine des « maladies de sénilité », et troubles du poids pour éveiller aux habitudes de vie qui pourraient permettre de contenir ces processus morbides.

« Un vieux qui meure
c’est une bibliothèque qui brûle ! ».


2°) _ Préservation, complémentarité des Savoirs. Comme il en était question plus haut, préserver les Savoirs, médicaux en particulier, constituent une nécessité et une responsabilité vis-à-vis des générations à venir. Ils sont comme la trace laissée sur le temps et nous relient les uns aux autres. Mais c’est aussi la possibilité de disposer d’autres registres de compréhension des phénomènes et lois qui régissent la vie en général, et humaine en particulier.
Ainsi, la médecine traditionnelle chinoise, combien même elle ne soit pas de notre culture, est un savoir séculaire qui reste tout à fait compétent et d’actualité face aux difficultés de la vie moderne.
Durant des périodes infinies, en Chine, elle a été la seule médecine à soigner et à sauver des vies et fut même très influente sur le monde occidental, arabe et sur l’ensemble du bassin asiatique pendant des siècles. Bien loin d’être un savoir désuet ou une pratique exotique, elle constitue une réelle science médicale, complexe et complète, tout comme l’est la médecine moderne occidentale.
Ses qualités, ses ressources ne la placent pas en concurrente avec la médecine occidentale, mais plutôt comme une complémentarité évidente, à l’image de ce qui se passe en Chine depuis plusieurs décennies, où les deux médecines cohabitent avec une assez belle réussite, sans qu’il n’y ait de luttes inutiles.
Pour les membres fondateurs de « Trésors de Chine –中国珍宝 », le savoir traditionnel, ethnique, qui constitue l’un des instruments avec lequel mener les travaux dont il est question ici, représente également une science à préserver et à transmettre.


En son temps, le grand Hippocrate disait :
« La force qui est en chacun est notre plus grand médecin ».
3°) _ L’Ecole des Patients se présente comme une branche interne à l’association nait de ce précepte hippocratique. Elle se propose « d’instruire » en organisant régulièrement des cours, des ateliers et des stages sur l’étude du Yang Sheng Fa (« l’Art de nourrir la vitalité) et de permettre de découvrir, puis d’apprivoiser des techniques, d’introduire de nouvelles habitudes de vie dans la perspective de pouvoir limiter les déperditions d’énergie qui, liées à nos rythme de vie, stress …, influent défavorablement sur le vieillissement et accentuent les processus morbides.
Ainsi par exemple, la pratique régulière des Qi Gong (une pratique accessible à tous) sont des exercices – dits internes – qui ne réclament aucune force musculaire. Par la conjugaison de trois principes : concentration, posture, respiration, ces exercices pratiqués tout en souplesse, mobilisent l’ensemble des plans physiologiques (métabolisme, anabolisme, catabolisme) ce qui accroît considérablement les performances naturelles de l’organisme et promeuvent les capacités d’adaptation, de résistance, de santé (mentale et physique), de mieux faire face au stress, aux pollutions, aux tensions de toutes natures, et de conserver une  bonne santé ou d’aider au traitement de maladies. Ces pratiques sont de véritables trésors pour une meilleure hygiène de vie, un Art de Vie, une source de bien-être psycho-corporel naturelle.